Divers Santé-Bien être

Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2015

La revue PRESCRIRE (indépendante de toute industrie pharmaceutique) publie chaque année la liste des médicaments à éviter.

Sans effroi intempestif, vous pouvez voir cette liste en cliquant ci après et en parler à votre médecin au cas où un des médicaments cité vous a été prescrit: pour_mieux_soigner,_des_medicaments_a_ecarter_-_bilan_2015

Pour mieux soigner : des médicaments à écarter – actualisation 2015
Trop de médicaments à balance bénéfices-risques défavorable sont commercialisés. Prescrire actualise son dossier des médicaments à écarter et à remplacer par de meilleures options.

Tous les médicaments ne se valent pas. Certains médicaments sont plus nocifs qu’utiles et sont à écarter des soins, d’ici à leur retrait du marché.

De 2010 à 2014, l’analyse des dossiers par Prescrire recense 71 médicaments plus dangereux qu’utiles commercialisés en France.

Il s’agit :

de médicaments actifs, mais qui compte tenu de la situation clinique exposent à des risques disproportionnés par rapport aux bénéfices qu’ils apportent ;
de médicaments anciens dont l’utilisation est dépassée, car d’autres médicaments ont une balance bénéfices-risques plus favorable ;
de médicaments récents, dont la balance bénéfices-risques s’avère moins favorable que celle de médicaments plus anciens ;
de médicaments dont l’efficacité n’est pas prouvée au-delà d’un effet placebo, et qui exposent à des effets indésirables graves.
L’évaluation des médicaments par Prescrire s’appuie sur une recherche documentaire méthodique et reproductible, et un travail collectif d’analyse selon une procédure établie :

hiérarchisation des données d’efficacité avec priorité aux données de plus fort niveau de preuves, et d’abord celles issues d’essais comparatifs randomisés, en double aveugle, bien conduits ;
prise en compte des risques d’effets indésirables documentés ou prévisibles ;
comparaison au traitement de référence (médicamenteux ou non), avec détermination précise du meilleur traitement comparateur ;
détermination des critères d’évaluation clinique les plus pertinents pour les patients.
L’objectif de ce dossier est d’aider à choisir des soins de qualité, pour d’abord ne pas nuire aux patients.

©Prescrire 1er février 2015

Articles relatifs

« Aliments trop gras, trop sucrés, trop salés : des experts s’en prennent à la publicité »

« Plastique : après le bisphénol A, alerte sur le bisphénol S »

UFC QC Nouvelle Calédonie

A quelle température faut il laver son linge?