Consommation-Alimentation Divers

Comment rouler économe? et en plus gagner en prudence.

Avec 11 % du budget en 2013, l’automobile est l’un des plus importants postes de dépense d’un ménage. Pour contenir ce budget, la réduction de sa consommation de carburant est un excellent levier. Une mesure impliquant obligatoirement une conduite responsable et l’entretien correct de son véhicule.

Limiter la consommation de sa voiture, c’est possible en recherchant une utilisation rationnelle de son véhicule. En effet, une bonne attitude au volant permet de gagner jusqu’à plus de 30 % sur l’appétit de son moteur. Si un peu de simple bon sens suffit pour minimiser la consommation, il faut également savoir tirer le meilleur parti de la technologie des moteurs modernes. Enfin, prendre soin de la mécanique permet d’alléger encore sa facture carburant. Et ce qui est bon pour le porte-monnaie l’est également pour l’environnement. Réduire sa consommation revient en effet à limiter les émissions de polluants et de gaz à effet de serre.

Bien entretenir son véhicule

C’est le b.a.-ba d’une conduite saine, car l’entretien est important à double titre. Primo, c’est un gage de sérénité qui met à l’abri des mauvaises surprises (donc du risque d’engager des frais imprévus) mais en plus qui limite les risques de rencontrer, à terme, des pannes coûteuses. Secundo, un véhicule en mauvais état est très énergivore et peut demander jusqu’à 25 % de carburant en plus. À lui seul, un filtre à air encrassé peut engendrer une surconsommation de 3 %.

Bien gonfler les pneus

Le gonflage des pneus, toujours réalisé à froid (c’est-à-dire en ayant roulé moins de 5 km à 50 km/h), doit respecter la pression indiquée par le constructeur. Cette information est inscrite sur une étiquette à l’intérieur de la portière du conducteur et indiquée dans la notice d’utilisation du véhicule. Cette pression doit être majorée de 15 % si l’on envisage d’effectuer un parcours autoroutier. Au-delà des risques liés à la sécurité (perte de contrôle, risque d’éclatement…), les pneumatiques sous-gonflés entraînent une surconsommation d’environ 3 % pour un déficit de seulement 0,3 bar. La pression doit être vérifiée tous les mois, car un pneu perd jusqu’à 20 % de son air par an.

Évitez les charges inutiles

Rouler avec une galerie (ou des barres de toit) entraîne naturellement une surconsommation. Même à vide, ces équipements opposent une résistance aérodynamique qui augmente la consommation de 10 %. Et lorsqu’ils sont chargés, la forme des objets embarqués ainsi que leur poids font passer la surconsommation à 15 %. À 120 km/h, cela représente, en moyenne, 1 litre de carburant supplémentaire aux 100 km.

Adoptez une conduite souple

Rouler trop vite, accélérer plus que nécessaire entre deux feux, freiner brutalement, changer de rapport de vitesse sans cesse… ce comportement agressif accroît la consommation de 20 % sur route et de 40 % en ville ! Ainsi, en zone urbaine, ce sont jusqu’à plus de 3 litres de carburant qui peuvent être engloutis en plus aux 100 km. Pour les trajets routiers, pas la peine de monter le régime et de pousser le moteur. Au contraire, il faut accélérer modérément et passer « au plus vite » tous les rapports jusqu’au dernier avant de se stabiliser à la vitesse désirée. Il convient ensuite d’anticiper les ralentissements et d’utiliser au maximum le frein moteur. Les systèmes d’injection permettent en effet de ne rien consommer en phase de décélération, lorsque l’accélérateur est relâché. Voilà donc un ralentisseur gratuit et qui permet aussi de moins solliciter les freins. Afin de pouvoir agir encore plus sereinement, augmentez la distance avec le véhicule qui précède. Non seulement on gagne en sécurité mais aussi en consommation. Une fois sur la route, une réduction de 10 km/h de la vitesse moyenne de déplacement permet un gain d’environ 10 % sur la consommation. Enfin, il est important de préparer son déplacement, car le fait de savoir où l’on va facilite grandement la conduite, évite l’énervement et les parcours inutilement rallongés.

Attention aux trajets réalisés à froid

Une vitesse trop rapide, réalisée avec un moteur à froid, fait croître la consommation de 50 % sur le premier kilomètre et use considérablement le moteur. En outre, c’est une phase de fonctionnement pendant laquelle le moteur pollue énormément. La bonne méthode pour partir le matin est de démarrer puis de s’installer correctement et de s’attacher. Ensuite, pas la peine de « faire chauffer » la mécanique pendant une demi-heure (même en hiver) : il faut démarrer gentiment, sans être brutal ni trop solliciter le moteur sur les premiers kilomètres.

La climatisation : à consommer avec modération

La fraîcheur coûte cher ! Ainsi, pour gagner 8 °C dans l’habitacle, la consommation va augmenter d’environ 15 % pour un moteur à essence, et d’environ 20 % pour un moteur Diesel. Ces pourcentages, constatés sur route, peuvent doubler en ville. De même, plus l’écart entre la température demandée et celle de l’extérieur est important, plus la surconsommation sera importante. Ainsi, sous 30 °C, en réglant sa climatisation à 25 °C au lieu de 20 °C, on réduit de 8 % la surconsommation en ville et de 5 % sur route et autoroute. Il faut donc limiter l’écart thermique et utiliser la climatisation avec parcimonie. Par exemple, pour un trajet à basse vitesse, mieux vaut ouvrir les fenêtres. Certes, cela engendre aussi une surconsommation, mais elle sera moindre qu’avec une climatisation à fond.

quechoisir.org

 

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